ARRET DU TABAC
Une grande motivation et des suggestions adaptées à chaque individu, permettent d'obtenir des résultats surprenants...
Le problème de confiance en soi est très répandu. Plusieurs processus sont impliqués dans cette problématique en partant des croyances jusqu'aux processus inconscients, en passant par les souvenirs et les habitudes. Avant d’expliquer le manque de confiance, expliquer la confiance en soi, me semble un postulat incontournable.
Avoir confiance en soi, c’est avoir une attitude qui permet d'exprimer clairement ses opinions, ses sentiments et ses besoins sans se soucier outre mesure du regard d’autrui. C'est lever les barrières du « tout » contrôle, c’est être indulgent avec soi même, accepter ses défauts.
A travers le manque de confiance en soi, nous pouvons isoler dans un premier temps 2 facteurs déterminants qui sont : LA PERTE, c'est-à-dire une confiance perdue ou en passe de l’être, souvent suite à des événements rapprochés plus ou moins traumatisants pour l’égo; et l’ABSENCE, plus profonde et ancrée dans un passé lointain, souvent liée à l’enfance.
Le manque de confiance en soi se caractérise principalement par des craintes, des blocages, des inhibitions, qui sont un frein important pour l’évolution de la personne.
Le premier processus : Les croyances limitantes et négatives sur soi même créent le terreau de ce processus. Elles sont la plupart du temps à l’origine de celui-ci, et forment ce que l’on appelle « l’image de soi ».
Ces croyances peuvent provenir d’un passé plus ou moins lointain, et s’alimentent d’une éducation étriquée, ou d’expériences de vies malheureuses. Les croyances opèrent à un niveau conscient de l’individu.
Le second processus : Les ancrages (associations d’idées) inconscients sont en cause dans le second processus déclencheur de l’absence de confiance. L’inconscient associe volontairement des idées ou des sensations entre elles qui peuvent paraitre sans lien pour le conscient au premier abord. Vivre un contexte particulier dans le passé plus ou moins lointain, en étant soi même dans un état affaibli, et votre inconscient peut alors lier ces 2 éléments qui n’ont peut être rien à voir entre eux. Il suffit de croiser à nouveau un contexte approchant dans le présent pour réactiver cet ancrage négatif. Une problématique qui se rajoute à ce second processus, est que la personne n’a aucune idée consciente de ce qui provoque ce type de réaction, ce qui peut générer de l’angoisse supplémentaire. Encore mieux, s’il se prolonge, cet état peut engendrer des croyances limitantes (jugement négatif), du genre : « Je suis nul ». Pour ceux qui ne connaissent pas, je conseille de prendre connaissance de l’histoire du chien de Pavlov. C’est en étudiant les fonctions gastriques du chien, que Pavlov (physiologiste Russe), a pu identifier le « Réflexe conditionnel », typiquement, l’ancrage ou association d’idées.
Le troisième processus : Les habitudes et les comportements répétitifs dans le temps provoquent une absence de réaction. Ce serait en quelque sorte comme regarder un film déjà vu en sachant pertinament quelle est la fin de celui-ci. A quoi bon réagir dans ce cas ? Ce processus rejoint les croyances.
Les croyances que nous avons, gèrent notre façon de vivre. Lorsque ces croyances sont limitantes, il convient de travailler directement sur celles-ci. La particularité d’une croyance est qu’elle nous enferme dans un schéma de pensé qui semble « normal » alors qu’il existe énormément d’autres façons d’envisager les choses. Il suffit parfois de changer de regard sur les choses pour qu’elles nous apparaissent totalement différentes.
Le travail sur les ancrages se fait dans un état de transe. Il suffit alors de désancrer ce qui est ancré par une manipulation adaptée. C’est une mise entre parenthèses de l’ancrage négatif, par un ancrage positif, ce qui a pour effet direct de le désactiver.
Les habitudes ne sont rien d’autres que des comportements inconscients. Le travail sur les habitudes se fait dans un état de transe. Il s’agit de demander directement à l’inconscient de remplacer (car un comportement répond à un besoin) le(s) comportement(s) en question par de nouveaux comportements acceptables ceux-ci pour le conscient. Aucune prise de conscience n’est nécessaires, tout se fait en « automatique », comme lorsque vous conduisez sur l’autoroute, et qu’une partie de vous gère ce qui doit l’être.
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